Quercus pubescens Willd.

Observé par Tournefort à Dafnedes et à Arcadi (Crète), à Paros et à Naxos.

Aujourd'hui, l'espèce n'est plus recensée dans l'île de Paros, d'où Tournefort l'a décrite.

Quercus latifolia, fructu subrotundo, calice tuberculis obsito (αγριαβελανια graecorum recentiarum)

Cet arbre vient de la hauteur du chêne ordinaire. Son tronc est couvert d’une grosse écorce brune et gercée. Les branches sont étendues sur les côtés, subdivisées en une infinité de rameaux, dont les jeunes jets, qui sont fort touffus, sont garnis de feuilles longues souvent de 3 pouces, quelquefois davantage, sur 2 pouces ou 2 pouces et demi de large, ondées et découpées assez profondément, attachées par une queue qui n’a que 2 ou 3 lignes de long, vert pâle, et qui produit un nerf qui s’étend jusqu’au bout des feuilles en distribuant des vaisseaux aux principales divisions. Ces feuilles sont vert brun par-dessus, blanchâtres, un peu velues, en-dessous. Il y en a quelques-unes qui sont un peu plus petites. Les glands sont attachés contre les jets sans pédicules. Ils sont presque ovales, longs d’un pouce ou de 15 lignes sur 7 ou 8 lignes de diamètre, arrondis à l’extrémité et engagés jusqu’à la moitié dans un gros calice grisâtre, d’un pouce de diamètre, relevé de petits tubercules plats et arrondis.