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Alhagi maurorum Medik.

Famille :
Fabaceae
Genre :
Alhagi
Alhagi Maurorum Coroll. I. R. Herb. 54 / Genista Spartium spinosum foliis polygoni C. B. Pin. 394

Décrite par Tournefort de l'île de Syros, et observé entre Etchmiadzin et la frontière turque (Arménie).

Alhagi maurorum Medik. Collection du MNHN-Paris

Genista Spartium spinosum foliis polygoni CB, Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation

Alhagi maurorum Medik., Erevan, Arménie, juillet 2019.

Genista Spartium spinosum foliis polygoni CB, détail. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation. C'est la structure de la gousse qui distingue cette plante des espèces de Genêt et de Genista spartium.

Alhagi maurorum Medik., fruits, Goravan, Arménie, juillet 2019. C'est la structure de la gousse qui distingue cette plante des espèces de Genêt et de Genista spartium.

Alhagi maurorum Medik, Armavir, Arménie, juillet 2019.

" Alhagi :

Ses racines sont ligneuses, épaisses de quatre ou cinq lignes, brunes, garnies de fibres ondoyantes, peu chevelues ; les tiges ont près de trois pieds de haut, épaisses d'environ deux lignes, vert pâle, lisses, dures, pliantes, branchues dès le bas, accompagnées de feuilles assez semblables à celles de la Renouée : les plus grandes ont sept ou huit lignes de long, sur environ trois lignes de large, vert pâle aussi et lisses, assez pointues à leur naissance, attachées par un petit pédicule fort court, arrondies à l'autre bout où elles sont quelquefois légèrement échancrées et terminées souvent par une pointe fort déliée ; cette pointe n'est autre chose que l'extrémité de la côte, laquelle traverse les feuilles sans former de nervure sensible. A côté des feuilles se trouve toujours un piquant dur et ferme, long depuis cinq lignes jusques à un pouce, épais quelquefois d'une ligne à sa naissance, rayé dans sa longueur et roussâtre à son extrémité. Les piquants des branches sont plus petits et naissent des aisselles des feuilles ; ceux par où finissent les branches et les tiges ont un pouce et demi de long, plus déliés que les autres, et chargés chacun de deux ou trois fleurs légumineuses, longues d'environ demi pouce, dont l'étendard est relevé, purpurin vers le milieu, rouge effacé sur les bords, arrondi, légèrement échancré ; les ailes sont plus courtes et plus étroites, rouge lavé, purpurines en dedans, de même que la feuille inférieure qui est obtuse et plus large ; cette feuille enveloppe une gaine blanche, frangée, chargée de sommets jaunâtres et couvre un pistil long de quatre lignes, terminé par un filet. Le calice est un godet long d'une ligne et demie, vert pâle, lisse, légèrement cannelé.

 

Lorsque la fleur est passé, le pistil devient une gousse longue d'environ un pouce, courbée le plus souvent en faucille, articulée, roussâtre, épaisse de deux lignes dans les endroits où les graines sont renfermées, car les articulations en sont fort étranglées et se cassent facilement. Les graines sont brunes, hautes d'une ligne, un peu plus larges et de la figure d'un petit rein : c'est la structure de la gousse qui distingue cette plante des espèces de Genêt et de Genista spartium.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Je ne sais si l'Alhagi donne de la Manne dans les îles de Syra et de Tine, mais je sais bien que les gens du pays ignorent que cette plante fournisse une drogue qui purge si utilement. " TOURNEFORT 1717.