Rhynchocorys orientalis (L.) Benth
Observé par Tournefort entre Kars et la frontière arménienne.
Rhynchocorys orientalis (L.) Benth, Vayots Dzor (Arménie), juillet 2019.
La lèvre supérieure représente la trompe d'un éléphant qui la courbe pour porter quelque chose dans sa bouche. Rhynchocorys orientalis (L.) Benth, Vayots Dzor (Arménie), juillet 2019.
Dans les autres espèces de ce genre qui sont présentement connues, cette lèvre est relevée. Rhynchocorys elephas (L.) Griseb, Tonya (Turquie), juillet 2025.
Elephas Orientalis flore magno proboscide incurva.
"Sa racine qui est longue d'environ deux ou trois pouces n'a qu'une ligne et demi d'épais, dure, rousseâtre, chevelue, et jette une tige haute de neuf ou dix pouces, carrée, purpurine vers le bas, légèrement velue, accompagnée de feuilles opposées en croix deux à deux les unes avec les autres, longues d'un pouce à 15 lignes sur 9 ou 10 lignes de large, semblables à celles de la Pédiculaire jaune, velues sur les bords, crénelées, veinées. De leurs aisselles sort une fleur de chaque côté, rétrécie en tuyau par derrière, verdâtre, long seulement d'une ligne et demi ou deux. Ce tuyau s'évase ensuite en deux lèvres, dont la supérieure est dilatée d'abord en deux espèces d'oreilles assez arrondies, d'entre lesquelles sort une trompe ou tuyau courbe long de neuf lignes, épais d'une ligne, terminé par une lèvre ovale d'une ligne et demi de diamètre, frisée, bordée de petits poils, au-delà de laquelle déborde le filet du pistil. La lèvre inférieure est longue et large d'un pouce, chantournée et découpée en trois parties, dont celles des côtés font comme deux grandes oreilles. La partie inférieure est recoupée en trois pièces. Celles des côtés sont arrondies aussi, mais celle du milieu n'est qu'un petit bec fort pointu. Toute cette fleur est jaune couleur de safran, hormis le bas de la lèvre supérieure qui est blanchâtre. Les étamines sont courtes et cachées sous les ailes de la lèvre supérieure. Leurs sommets ont deux lignes de long sur une ligne de large, applatis, jaune pâle. La lèvre supérieure représente la trompe d'un éléphant qui la courbe pour porter quelque chose dans sa bouche, au lieu que dans les autres espèces de ce genre qui sont présentement connues, cette lèvre est relevée. Le calice est d'une seule pièce, long de trois lignes, légèrement velu, la lèvre supérieure est obtuse, échancrée. L'inférieure est fendue plus profondément en deux pièces. Chaque fleur est attachée à un pédicule long de demi pouce et fort délié. Le pistil, qui est un bouton un peu ovale, n'a qu'une ligne de long et devient un fruit de demi pouce de long, presque carré à coins arrondis, vert pâle, membraneux, épais d'environ deux lignes et demi, partagé dans sa longueur en deux loges, lesquelles s'ouvrent par les côtés et renferment des graines longues d'une ligne et demi ou deux, épaisses d'une ligne, cannelées dans leur longueur, et de la forme d'un petit rein". TOURNEFORT 1717.
Des feuilles opposées en croix deux à deux les unes avec les autres, semblables à celles de la Pédiculaire jaune, velues sur les bords, crénelées, veinées. Rhynchocorys orientalis (L.) Benth, Semoniovka (Arménie), juillet 2019.
La lèvre inférieure est chantournée et découpée en trois parties, dont celles des côtés font comme deux grandes oreilles. Rhynchocorys orientalis (L.) Benth, Vayots Dzor (Arménie), juillet 2019.
Le calice est d'une seule pièce, légèrement velu, la lèvre supérieure est obtuse, échancrée. Rhynchocorys orientalis (L.) Benth, Vayots Dzor (Arménie), juillet 2019.







